Si vous avez un peu de temps, nous vous invitons à regarder un extrait du film documentaire "Nos enfants nous accuseront" :
https://www.youtube.com/watch?v=nXu3w2PqAZw
En résumé :
La France est de loin le 1er utilisateur de pesticides en Europe. Le 3e mondial.
Certaines cultures de pommes par exemple reçoivent 27 traitements différents.
Dans certaines régions, les nappes phréatiques sont contaminées à plus de 90%
En Europe
70% des cancers sont liés à l’environnement
dont 30% à la pollution
et 40% à l’alimentation
(Lichtenstein et al. New England Journal of Medecine. 2000. Jul 13.342(2): 78-85)
Les analyses montrent la présence de centaines de polluants chimiques,de perturbateurs endocriniens dans le cordon ombilical. Ces éléments sont à l’état de trace mais présents dès les premiers jours de vie.
La nouvelle génération d’enfants est la première de l’histoire moderne à être en moins bonne santé que ses parents.
Ce n’est pas acceptable
Nous vous invitons aussi à lire les études des chercheurs du CNRS conseillant une alimentation Bio afin d'éviter les perturbateurs endocriniens responsables d'hyperactivité, de diabète et de cancers :
La ville de Paris maintient sa réforme des cantines sans avoir prêté la plus petite attention aux remarques des parents d’élèves
Les rendez-vous obtenus par les parents d’élèves pour discuter les lacunes et les incohérences de la réforme des cantines n’auront servi à rien.
La ville a transformé une réforme importante - la réforme des cantines - en guéguerre politique.
Le 6 juillet dernier, à 11h55, Mme Cordebard – adjointe en charge de la réforme des cantines - a déposé un vœu de cinq pages présentant la future réforme, en pleine séance, à la dernière minute, pour qu’il soit soumis à 12h au vote de conseillers de Paris qui n’ont même pas eu le temps d’en lire le contenu !
Le but de ce vœu était de vérifier qui, parmi les conseillers de Paris, devrait voter « pour la réforme » lorsqu’elle sera réellement présentée au vote fin 2016.
Il est d’usage que des vœux destinés à soutenir des projets de réforme soient d’abord soumis à la discussion dans les arrondissements puis, inscrits à l’ordre du jour du Conseil de Paris et soumis au vote des conseillers de Paris.
Usage n’est pas coutume !
Pour la réforme des cantines, l’exécutif parisien a préféré éviter toute discussion et faire passer son vœu en force.
A la lecture du contenu de ce vœu, l’option retenue par la Ville se comprend (voir le vœu joint).
En effet, ce vœu se borne à reprendre les éléments flous de la plaquette présentant la réforme que la ville a mise en ligne et sur laquelle les parents n’ont cessé de demander des précisions.
La ville peinerait-elle à concrétiser les promesses intenables qui figurent dans sa plaquette ?
En effet, dans ce vœu, rien de nouveau.
La ville en était au même point en janvier dernier.
La ville confirme qu’elle veut créer une giga-structure qui gèrera toute les cantines de Paris avant la fin de l’année 2016.
A la clef, de lourdes dépenses s’annoncent donc alors que les parents demandaient une réforme à coût nul consistant à encadrer et à assister les 20 caisses des écoles déjà en place dans les 20 arrondissements de Paris.
La création d’une giga-structure nécessitera, en effet, la nomination de nouveaux agents, la création d’antennes de ce nouvel établissement dans chaque arrondissement et une reprise de l’ensemble des équipements de restauration qui sont aujourd’hui la propriété des caisses des écoles qui se chiffre en millions d’euros…. (Pour en savoir plus sur les comptes de la ville de Paris : http://www.lesechos.fr/19/05/2016/lesechos.fr/021941656341_la-cour-des-comptes-denonce-les-artifices-comptables-de-la-mairie-de-paris.htm)
La ville rappelle que cette giga-structure fournira les 22 millions de repas / an des écoliers et et de quelques collégiens parisiens en s’approvisionnant chez des petits producteurs bio et durable locaux tout en faisant des « économies d’échelle ».
Mais la ville ne précise toujours pas :
- Comment elle pourra faire des « économies d’échelle » tout en n’achetant pas en gros mais « à des petits producteurs »,
- Comment des « petits producteurs bio » ayant de petites exploitations pourront approvisionner la ville pour 22 millions de repas,
- Ce que sont ces produits « durables » qu’on ne trouve dans aucune boutique primeur
- Ce qu’elle entend par « égalité entre les enfants » lorsqu’elle fait perdurer les inégalités en garantissant déjà à ceux qui mangent actuellement plus de 50% de produits bio que rien ne changera,
- Ce qu’il y aura dans les assiettes des enfants avant 2020, etc…..
Sauvemacantine a interrogé la Mairie de Paris pour éclaircir certains points de la réforme envisagée:
![]() |
1) Quel est le pourcentage minimal de BIO prévu dans la réforme?
Cette question est importante car la Mairie évoque davantage des repas "durables" que bio. Or le bio et le durable sont 2 notions différentes: le durable suppose un impact envronnemental réduit, mais ne répond pas aux mêmes normes que la BIO. Des aliments "durables" peuvent ainsi contenir des pesticides, des OGM...
2) Comment le pourcentage de BIO est-il calculé?
Le mode de calcul a son importance. Par exemple, du pain correspondant à une composante sur les cinq d'un repas, le seul fait de servir du pain bio peut être considéré comme l'introduction de 20% de BIO dans le repas. Le pourcentage de BIO peut ainsi vite augmenter, sans que les enfants aient pour autant beaucoup d'aliments BIO dans leur assiette.
|
Vous trouverez le détail du courrier envoyé à Mme Cordebard dans son intégralité en cliquant sur en savoir plus...
Malheureusement, à nos questions multiples, la réponse de Mme Cordebard est sans appel :
Auriez-vous un numéro de téléphone à me communiquer afin de permettre à mon équipe de se rapprocher de vous ?
(détail de la réponse en cliquant sur en savoir plus...)
Pourquoi refuser de répondre précisement et par écrit à des questions de parents d'élèves?
Depuis, Mme Cordebard a reçu certains parents avec lesquels elle a eu des échanges oraux et nous finalement a envoyé un courrier écrit. Malheureusement, très peu de réponses à nos questions sont apportées dans ce courrier.
Pour accéder à ce courrier dans son intégralité avec les interrogations que nous avons toujours, cliquer sur en savoir plus...
Une bonne rémunération des producteurs, du bio et du local pour les écoliers et un prix du repas l'un des plus bas de la capitale...
Un système voué à disparaître avec la création d'une caisse centrale parisienne de la restauration...
Que tous les arrondissements de Paris prennent plutôt exemple sur un tel modèle pour la restauration de demain pour tous les écoliers....
Chers Amis,
Pour les parents élus du 13ème arrondissement, la santé et l’alimentation des enfants sont des sujets importants et récurrents.
Certains d’entre nous sont également administrateurs au comité de gestion à la Caisse des Ecoles du 13ème, et donc au cœur de ces sujets. Car c’est une instance collégiale où nous faisons entendre notre voix, et notre présence aux commissions d’appel d’offre garantit la sélection des meilleurs produits.
Nous savons que tous les arrondissements parisiens ne bénéficient pas tous de la même qualité de prestation à ce jour, cependant sans concertation avec les parents, cette réforme ne garantit aucune amélioration de la qualité des repas pour les enfants. .
Nous ne souhaitons pas voir se dégrader la qualité des repas servis à nos enfants et nous rejetons la réforme de la restauration scolaire souhaitée par la ville de Paris. Nous voulons préserver notre modèle économique durable et responsable, qui garantit une vraie traçabilité des aliments, assure une qualité gustativedes repas servis et contribue à l'éducation au goût.
Pour faire entendre notre voix contre cette réforme nous vous invitons à signer et à faire signer massivement la pétition en ligne ici
ou